Un vénérable pasteur d’Eisenach, Volkmar Popo. racontait que, dans son enfance, il demandait à dîner à sa pauvre mère; souvent elle lui répondait: «Mon enfant, je n’ai pas encore achevé ma quenouille; quand j’aurai garni mon fuseau, j’irai essayer de le vendre. En attendant, mets-toi là à genoux et prie le bon Dieu de bien de me faire trouver quelqu’un qui veuille me l’acheter.» C’est ainsi, ajoutait Volkmar Popo, que j’ai appris de bonne heure à demander à Dieu mon pain quotidien, et mon Père céleste ne m’a jamais laissé avoir faim.
(MONTANDON, Oraison dominicale.)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire