mardi, mai 30, 2006

La pensée de la vie éternelle.


Agrippa d’Aubigné connut à Lyon l’extrême pauvreté. Un soir, étant à jeun depuis la veille, il s’arrêta sur le pont de la Saône, la tête penchée vers l’eau «pour apaiser ses larmes qui tombaient en bas». Il lui prit un grand désir de tomber après elles. Mais il voulut prier d’abord et dire son credo. Lorsqu’il arriva au dernier mot de cette confession de foi: la vie éternelle, ce mot l’effraya «et le fit crier à Dieu qu’il l’assistât en son agonie». Il était sauvé.

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