samedi, avril 20, 2024

The children were quarreling over the division of marbles. "Toycan, Toycan, help us settle this," they implored. "Do you desire a Divine Sharing or a human sharing?" All the children chose a Divine Sharing. Consequently, I allocated 40 marbles to one child, 20 to another, and a mere 6 to the third. They protested, "But that's unfair!" To which Toycan responded, "Had you opted for a human sharing, I would have distributed 22 marbles to each of you. However, the gods distribute differently."



𐰴𐰍𐰣 𐱅𐰇𐰼𐰰 (@PleiadianToycan) / X (twitter.com) 

"Create a captivating tempera painting that portrays a Japanese woman, incorporating elements of traditional landscape art and inspired by the seasons, transitioning from pinks to autumnal golds."








mercredi, février 04, 2009

Conscience.


La baronne de Lehzen chargée d’instruire la princesse Victoria des perspectives qui s’ouvraient devant elle, avait place dans son livre d’histoire un tableau généalogique de la famille royale. Pendant la leçon, la jeune fille ouvrit son livre, aperçut le tableau et dit:

-Je n’avais encore jamais vu cela.

-On n’avait pas juge nécessaire que vous le vissiez plus tôt.

-Je vois que je suis plus près du trône que je ne le pensais.

-En effet, madame.

Il y eut quelques instants de silence, car la princesse pleurait.

-Bien des enfants seraient éblouis dit-elle, mais ils ne connaissent pas les difficultés. Il y a beaucoup de splendeur, mais encore plus de responsabilité.

Puis, mettant sa main dans celle de la baronne, elle répéta doucement:

«je veux être bonne!»

David et Goliath.

Dans une famille de mineur belge. Le père boit depuis longtemps et toujours plus. La vie de la famille est un enfer: misère, disputes, coups. Une enfant, une fillette qui va aux réunions des protestants, qui donne son cœur à Dieu. Menaces du père, interdiction, violences. L’enfant, chassée de la chambre de famille, se retire dans un bûcher pour prier. Et voilà qu’un jour le père rentrant entend un murmure de voix qui sort du bûcher. Il s’approche, il écoute, il entend son enfant qui prie avec tant de ferveur que soudain, il est étranglé par l’émotion, toute l’ignominie de sa vie lui est révélée, son cœur est brise: l’enfant a vaincu le géant, David a vaincu Goliath!

Il élève les humbles.


Charles le Gros, empereur de 882 a 887, visita le couvent de Saint-Gall, dirige par le célèbre Notker. Un courtisan arrogant dit au moine:

-Si, comme on dit, tu es l’homme le plus savant de l’empire, dis-nous ce que fait Dieu maintenant dans le ciel.

Le moine le regarda fixement:

-Dieu fait aujourd’hui ce qu’il a toujours fait dans tous les temps: il élève les humbles et il abaisse les orgueilleux.


En quittant le couvent, ce fier courtisan tomba de son cheval sous le portail et se fit une grave blessure. Il y reconnut la main de Dieu, rentra dans le couvent et demanda pardon au moine.

mardi, mai 30, 2006

Amour filial.




Le 6 avril 1899 était jour de fête dans la petite ville de Montélimar (Drôme). Il s’agissait d’accueillir, avec les honneurs dus à son rang, Emile Loubet, président de la République française. Lorsque ce dernier traversa les rues de sa ville natale avec son escorte de cuirassiers, il aperçut sa mère âgée de 86 ans. Faisant arrêter le cortège, il descendit de voiture et alla se jeter dans les bras de celle qu’il n’avait pas cessé de vénérer.

Ce geste si touchant produisit sur les assistants une profonde impression.

( Honore ton père et ta mère, Exode Chapitre 20 )



Charles le Gros, emperor from 882 to 887, visited the Saint-Gall monastery, led by the famous Notker. An arrogant courtier said to the monk:

Courtier: “If, as they say, you are the wisest man in the empire, tell us what God is doing now in heaven.”

The monk looked at him intently and replied:

Monk: “God today does what He has always done throughout all time: He lifts up the humble and brings down the proud.” 😊

Les plus beaux diamants.




La princesse Lovisa de Suède et de Norvège (Lovisa Josephine Eugenie) (née le 31 octobre 1851 et décédée 20 mars 1926) était un membre de la famille royale suédoise, devenue reine consort de Danemark.

La princesse Eugénie de Suède, soeur du roi, fut frappée, pendant un séjour qu’elle faisait dans une île italienne, d’y rencontrer un nombre inusité d’infirmes. Touchée de compassion,

elle résolut de soulager leur misère, mais, sa fortune personnelle n’y suffisant pas, elle voulut vendre ses bijoux et ses diamants. Il lui fallait l’autorisation du roi qui refusa d’abord, puis céda, quand e
lle lui renouvela sa demande au nom de Jésus.

Avec le produit de cette vente, la princesse fit construire un vaste édifice et, tout en leur assurant tous les soins nécessaires, elle venait en personne, régulièrement, consoler ses protégés, leur parler du Sauveur et de la vie éternelle.

Un jour, une agonisante l’ayant remerciée avec larmes de l’avoir sauvée de la misère et de lui avoir fait trouver le Sauveur de son âme, la princesse s’écria:

-Béni sois-tu, ô mon Dieu! J’avais donne pour toi mes diamants: tu m’en as rendu d’infiniment plus beaux!

Puissance d’un petit mot.





Il y avait dans une prison de l’Amérique du Nord un anarchiste que son caractère à la fois farouche et moqueur rendait presque inabordable. Tous les appels qui avaient été adressés à sa conscience n’avaient fait qu’exciter son dédain. Il ne voulait reconnaître en aucune façon qu’il avait besoin de pardon.

Un jour, il reçut la visite d’un vieillard aux cheveux blancs qui lui parla avec douceur et lui dit ces simples paroles:


«Il faut que Dieu soit infiniment miséricordieux pour avoir donne son Fils en faveur de pêcheurs tels que nous.»


O surprise! A ce petit mot «nous», la résistance de cet endurci se brisa comme la glace se fond sous la chaleur du soleil.

(L. PESTALOZZI, La Vie chrétienne.)

YHWH

Au chevet du balayeur.




A l’époque où Gladstone était chancelier de l’Echiquier, il avait coutume d’assister au culte de l’église Saint-Martin et, pour s’y rendre, il passait régulièrement près d’un balayeur de rue. Celui-ci tomba malade.

Quand il fut guéri, le vicaire de Saint-Martin lui demanda si quelqu’un l’avait visite pendant sa maladie.

-Oui, répondit notre homme, monsieur Gladstone?

-Quel M. Gladstone?

-Eh bien! M. Gladstone lui-même. Souvent il me parlait et me donnait quelque chose. Un jour, ne me voyant pas, il demanda à ma femme pourquoi je n’étais pas là. Quand elle lui dit que j’étais malade, il demanda mon adresse, vînt me voir, me parla et me fit une lecture.

Wiki :
chancelier de l’Echiquier

Lumière d’En-haut.

Par une nuit très sombre, une dame faisait un long trajet en voiture, au travers d’une épaisse forêt. Parfois, il lui semblait entendre d’étranges bruits, voir des fantômes effrayants; elle en était continuellement oppressée. Toutefois le cocher menait son équipage bon train.

-Comment voyez-vous votre chemin, lui demanda-t-elle.

-C’est facile, dit le conducteur, je regarde en haut; la route m’est tracée sur le ciel par le sommet des sapins.

Regardons en haut

( Seigneur tu es mon guide et ma lumière )

Le révolutionnaire et le Vendéen.


-je veux faire abattre ton vieux clocher, afin que vous n’ayez plus rien ici qui vous rappelle vos superstitions d’autrefois, disait en 1793 un révolutionnaire à un paysan vendéen.

-Vous serez bien obligé, répondit celui-ci, de nous laisser les étoiles, qui sont plus anciennes et qu’on voit de plus loin que le clocher.

Martyrs du XXe siècle.



En 1919 et 1920, les chefs bolchevistes, à Riga, ont arrêté un certain nombre de pasteurs et en ont condamné plusieurs à mort sous prétexte de menées antirévolutionnaires, auxquelles ils se seraient livres en 1905 et 1906. Leur mort a été saisissante.

Le jeune pasteur Grüner marcha jusqu’au lieu de l’exécution en chantant le cantique: «Si je dois un jour me séparer de toi, ô Jésus-Christ». Les bourreaux eux-mêmes en étaient émus et ont attendu pour tirer que le cantique fût achevé.

L’évangéliste B. von Botticher ne s’est pas laisse ébranler par la pensée de sa femme maladive et de son enfant; pour soutenir ses compagnons de misère, il leur a donne lecture du Nouveau Testament, jusqu’à l’heure où sa bouche fut fermée par une balle.

Le pasteur Eckhard qui avait raffermi d’autres condamnés par ses prières a marché lui-même au supplice quelques minutes après. Il avait choisi pour texte de son propre service funèbre cette parole du psaume XVIe: Mon lot m’est échu dans des lieux agréables, et il a écrit a ses paroissiens une touchante lettre d’adieux.

(Semaine religieuse de Genève.)

Je suis toujours avec vous.


Dans sa dure carrière de pionnier de la civilisation et de la mission en Afrique, David Livingstone eut, certes, des heures de trouble, d’abattement et d’angoisses brûlantes, mais son assurance indéfectible dans la réalisation des promesses de l’Evangile l’aida chaque fois à se relever, plus fort qu’avant: «J’ai lu, écrivait-il, que jésus a dit: Allez, je suis tous les jours avec vous jusqu’à la fin du monde... C’est la parole d’honneur d’un gentleman irréprochable, voilà.»

(TH.-D. PACHE, David Livingstone.)

La pensée de la vie éternelle.


Agrippa d’Aubigné connut à Lyon l’extrême pauvreté. Un soir, étant à jeun depuis la veille, il s’arrêta sur le pont de la Saône, la tête penchée vers l’eau «pour apaiser ses larmes qui tombaient en bas». Il lui prit un grand désir de tomber après elles. Mais il voulut prier d’abord et dire son credo. Lorsqu’il arriva au dernier mot de cette confession de foi: la vie éternelle, ce mot l’effraya «et le fit crier à Dieu qu’il l’assistât en son agonie». Il était sauvé.

Le vrai trésor.





Thomas d’Aquin rendant visite au pape le trouva occupé à compter ses trésors:

-Vous le voyez, dit le pontife au moine surpris, l’Eglise ne peut plus dire: je n’ai ni or, ni argent.


-Cela est vrai, Saint Père, répondit Thomas, mais elle ne peut pas dire non plus: Au nom de Jésus-Christ, lève-toi et marche!

Sur une tombe.

On sait que Livingstone voulut faire graver sur la tombe de ses parents cette inscription: «Ici reposent (suivent les noms des défunts). Ils furent pauvres et pieux.» Il n’avait pas honte de proclamer devant le monde que ses parents avaient été pauvres. On lui demanda de retrancher ce mot dans l’épitaphe. Il le maintint. A ses yeux., le mot «pauvre» se trouvait ici ennobli par le mot «pieux» qui vient après.

(FUNCKE, Toi et ton âme.)

Toute grâce vient d’en haut.

La première fois qu’on exécuta le magnifique oratorio de Haydn, qu’on appelle La Création. toute l’assemblée était transportée d’admiration, et lui-même était ému jusqu’aux larmes. Après la séance, ou s’empressait autour de lui pour le féliciter et le louer, et le digne artiste répondait: «Non pas à moi, non pas à moi l’honneur; toute grâce vient d’en-haut.»

(MONTANDON, Oraison dominicale.)

Haydn - The Creation "Graceful consort !", Emma Kirkby

Père, tu es avec moi.

Un soir. raconte Otto Funcke, je dus monter au grenier chercher quelque chose. Ma fille cadette. enfant de deux ans, me supplia de la prendre avec moi. -«Petite, la chambre est noire,» lui dis-je. Mais elle insista. Je la pris dans mes bras et nous arrivâmes «dans le sombre réduit. Le vent hurlait et les ardoises du toit faisaient un bruit déplaisant. C’était une. expérience toute nouvelle pour la fillette, et je sentais frémir son petit corps. Sa voix tremblait aussi: -«Père, tu es avec moi,» disait-elle. Elle disait cela et le sentait. Elle ne pleura pas, bien qu’a dessein je tardai à allumer la bougie. Elle entoura avec plus de force mou cou de ses bras et répéta: «Père, tu es avec moi.» -O sainte simplicité! pensai-je. Croire que le Père céleste est avec nous, n’est-ce pas la suprême théologie et la suprême morale?

Les routes sombres s’éclairent pour qui croit cela.

(FUNCKE, Joseph.)

Pain quotidien.






Un vénérable pasteur d’Eisenach, Volkmar Popo. racontait que, dans son enfance, il demandait à dîner à sa pauvre mère; souvent elle lui répondait: «Mon enfant, je n’ai pas encore achevé ma quenouille; quand j’aurai garni mon fuseau, j’irai essayer de le vendre. En attendant, mets-toi là à genoux et prie le bon Dieu de bien de me faire trouver quelqu’un qui veuille me l’acheter.» C’est ainsi, ajoutait Volkmar Popo, que j’ai appris de bonne heure à demander à Dieu mon pain quotidien, et mon Père céleste ne m’a jamais laissé avoir faim.

(MONTANDON, Oraison dominicale.)

Assurance du salut.

Robert Bruce (roi d’Ecosse, 1274-1329), le matin de sa mort, déjeuna comme d’habitude avec un oeuf: Je crois que j’ai encore faim, dit-il à sa fille, apporte m’en encore un!

Tandis qu’on le lui préparait, l’expression de son visage devint très sérieuse: Ma fille, s’écria-t-il, voici le Maître qui m’appelle! -Son regard s’était voilé. Il demanda sa Bible et pria sa fille de l’ouvrir au ch. 8 des Romains. Comme il ne pouvait plus voir, il lui dit: Mets mon doigt sur ces mots: Je suis assuré que rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu en Jésus-Christ. -Quand ce fut fait, il dit: Mon doigt y est-il bien? -Oui, père. -Maintenant que Dieu te soit en aide, ma fille. J’ai déjeuné avec toi sur la terre; je souperai ce soir avec notre Seigneur Jésus-Christ. -Après avoir dit ces mots, il expira.

Les chiens de Lycurgue.

Le législateur de Sparte, Lycurgue, voulait convaincre le peuple de la nécessité de donner à la jeunesse cette éducation mâle et forte qui la rend capable de grandes choses.

Il se servit pour cela du moyen suivant: s’étant procuré deux petits chiens, il nourrit l’un avec délicatesse et forma l’autre au rude exercice de la chasse. Quand l’âge eut fortifié le corps et les habitudes de l’un et de l’autre, il assembla le peuple et amena ses deux chiens sur la place publique, puis il lit placer des mets de choix devant eux, et lâcha un lièvre en même temps.

Aussitôt, l’un des chiens court vers les mets dont il avait coutume d’être nourri; l’autre poursuit le lièvre avec ardeur; il le serre de près et ne tarde pas à l’atteindre, Tout le peuple applaudit à son agilité. Alors Lycurgue s’adressant à l’assemblée «Ces deux chiens, dit-il, sont de même race voyez cependant la différence, et apprenez quel est le pouvoir de l’éducation!»

La cause de Lycurgue fut gagnée, et l’on se soumit à ses lois, qui firent de Sparte la première cité de l’ancienne Grèce.

(La Gerbe.)

Toutes choses passeront.

Grand maman Neumann nous a raconté, elle-même un trait de son enfance des plus caractéristiques: elle entendit,un jour, un monsieur qui disait au cours d’une conversation: «Eh oui, tout est vanité!» Là-dessus, la petite Mina, alors âgée de huit à neuf ans, courut auprès de sa mère et lui demanda: Que vent dire, maman, «tout est vanité?» Cela veut dire, répondit la mère «que tout passe.» Mina baissa la tête toute pensive. Au bout d’un moment de silence, elle se rendit à la cuisine, et, mettant son doigt sur chaque objet qui s’y trouvait, elle disait: «Foyer, tu passeras; marmites, vous passerez; balai, tu passeras, et, continuant ainsi, elle fit le tour de la maison. Arrivée au galetas. elle toucha les tuiles en disant: «Vous,

tuiles, vous passerez!» Vint ensuite le tour du jardin avec ses arbres et ses fleurs, et enfin celui du soleil, de la lune et des étoiles. Retournant ensuite auprès de sa mère, elle lui dit: «Mère, chère mère, nous, hommes. passerons-nous aussi, nous tous? Sans doute, ma petite, Dieu seul ne passe pas; toutefois, si nous devenons enfants de Dieu, nous ne passerons pas non plus. O papa, ô maman, s’écria-t-elle, en éclatant en sanglots, aidez-moi à devenir une enfant de Dieu!

Cet ardent désir de devenir une enfant de Dieu, toujours plus vraie et plus parfaite, resta, depuis, l’aspiration ferme de son âme au travers de l’inconstance et de l’instabilité de toutes les choses d’ici-bas.

(FUNCKE, L’empreinte des pas, etc.)

Amplius.

Le fameux peintre Michel-Ange, ayant visité l’atelier d’un de ses élèves, écrivit, en l’absence de celui-ci, sur un tableau en travail dans l’atelier: Amplius!, c’est-à-dire: «Davantage!» La peinture ainsi critiquée était harmonieuse et proportionnée ou ne pouvait y signaler aucune faute, positive mais toute la conception était maigre.

Il y a là comme une parabole applicable à la vie morale.

La conversion.

Il y a quelques années, j’achevais dans mon ancienne Paroisse une série de prédications sur la conversion de l’apôtre Paul. Une jeune paysanne, chrétienne comme on en voit rarement, sincère, active et expérimentée, vint à moi. Je puis parler d’elle sans scrupule, car dès longtemps. elle est dans la patrie céleste. Ce soir-là, beau soir de printemps, elle était triste, car elle avait des doutes sur la réalité de ses convictions religieuses.

«Jamais» disait-elle «je n’ai fait des expériences analogues à celles de l’apôtre, et je ne crois pas avoir passé par la conversion.» Elle était fort troublée, et tout ce que je lui dis pour la tranquilliser ne réussit ni à la convaincre ni même à la consoler.

Enfin, j’y parvins. Nous nous étions arrêtés près d’un des sapins du jardin. Je lui fis remarquer que les arbres feuillés traversent tous une crise visible; ils se flétrissent, la tempête les dépouille, pendant des mois, ils sont là sans couronne, sans parure. Au printemps, ils renaissent couverts d’un feuillage nouveau. Il en est tout autrement des sapins; ils gardent leur verdure tout l’hiver, comme la mort apparente ne les atteint pas, l’action de la chaleur est peu visible, et cependant elle ne s’exerce pas moins puissante en eux que dans les autres arbres. Insensiblement, les nouvelles aiguilles paraissent au milieu des anciennes, et lorsque celles-ci tombent, nul ne s’en aperçoit. Ce changement, visible à tous les yeux dans les autres plantes, s’opère ici de façon absolument mystérieuse.

L’intelligente jeune fille comprit et fut consolée, et je n’eus pas besoin de lui parler davantage des oeuvres de Dieu dans la nature.

(FUNCKE, De la lumière aux ténèbres).

Disciple de nom.


Une pauvre fille nourrissait sa mère et ses frères et sœurs, en donnant des leçons de piano. Un jour, poussée par la misère, elle fit mettre dans les journaux l’annonce d’un concert, en se donnant comme élève de Liszt. Or, ce n’était pas vrai. Le jour du concert. Liszt arrive dans cette ville.

Sans rien savoir. il descend dans l’hôtel où le concert devait avoir lieu. Epouvantée, la jeune fille se décide à aller trouver le grand maître pour tout avouer. «Pauvre enfant, pauvre enfant, dit l’artiste, je vous pardonne.»

Alors il lui demanda de se mettre au piano et de jouer ce qu’elle voulait présenter le soir. Il écouta, la rendit attentive à quelques fautes, et ajouta: «Maintenant vous pouvez dire que vous êtes mon élève, et je vous prie de mettre au programme que l’abbé Liszt jouera le dernier morceau.»

O toi qui portes le nom de Christ en t’appelant chrétien, es-tu vraiment à son école? Va., dis-lui tout: il te pardonnera et mettra son nom dans le programme de ta vie.

Excepté cela.

Il y a quelques siècles régnait en Irlande. ainsi que dans d’autres contrées. parmi les barbares, l’usage suivant: Lorsque les guerriers se faisaient baptiser, ils commençaient par tenir énergiquement le bras droit élevé au-dessus de l’eau, afin que celui-ci ne fût pas touché par l’onde baptismale, Leur but en agissant ainsi? Ils voulaient garder pour leur service propre le bras avec lequel ils avaient l’habitude de combattre, de blesser, de tuer; le bras qui tenait l’épée. Ils consacraient tous leurs membres au Christ, à l’exception de celui-là.

(FUNCKE, Propos sans fard.)

Un mal irréparable.

Un homme pieux s’en allait mourir, lorsqu’il vit sou voisin Jean entrer dans sa chambre d’un air triste et humilié et lui dire:

Je viens d’apprendre à l’instant que tu es bien mal et je ne puis pas te laisser partir ainsi. Il y a quelque chose qui me tourmente; tu sais ce que c’est: je me suis toujours laissé aller à dire des méchancetés contre toi. Je ne le faisais pas dans une mauvaise intention, mais j’y prenais un malin plaisir, parce que tu étais chrétien; je sais que tu en as souffert et que même cela t’a fait du tort. Maintenant je le regrette de tout mon coeur. Peux-tu me le pardonner?

Le malade écouta avec émotion et répondit

-Oui, Jean, je te pardonne volontiers. Il est vrai que bien des fois tu m’as profondément blessé et que tu m’as fait manquer de travail; mais c’est passé maintenant. Je suis heureux que tu aies reconnu ton tort et, encore une fois, tout est pardonné. J’ai cependant encore un désir à t’exprimer.

-Lequel? dit Jean, je suis prêt à tout!

-Eh bien! Je désire que tu prennes mon oreiller de plume et que tu ailles le vider du haut du clocher de l’église.

Les assistants se regardèrent avec étonnement, et la femme du mourant lui demanda si c’était bien cela qu’il voulait dire. Il fit un signe de tète si sérieux qu’il n’y avait pas à s’y méprendre.

Aussi Jean alla s’acquitter de sa singulière commission; il monta sur le clocher du village, secoua soigneusement l’oreiller et vit les innombrables petites plumes emportées par le vent se répandre de tous côtés. Puis il rapporta le sac vide au moribond.

-Bien! lui dit celui-ci; maintenant, encore quelque chose et je serai content! Prends cette taie et va ramasser toutes les plumes qui y étaient jusqu’ à ce qu’elle soit remplie.

Jean regarda le mourant d’un air interrogateur. Mais. au bout d’un instant, il comprit et baissa les veux. Puis, tristement, il regarda de nouveau son ami, qui lui dit encore: - Tu vois, Jean; c’est la même chose avec la médisance: les paroles sont vite prononcées et elles se répandent au loin. Et puis, quand on veut réparer le mal qu’on a fait, ce n’est plus possible, c’est trop tard! Je pars sans aucune amertume contre toi, puisque tu regrettes de t’être ainsi laissé aller, mais le tort que tu m’as fait n’est plus réparable. Que Dieu te garde à l’avenir! Et maintenant adieu!

lundi, mai 29, 2006

Cent hommes pour une femme

«La religion, c’est bon pour les femmes et les enfants, s’écriait un jeune homme jouant à l’esprit fort et roulant une cigarette. Entrez dans une église et vous y verrez cinq femmes pour un seul homme!»

«C’est vrai, répondit une dame âgée, mais allez ensuite visiter une prison et vous y trouverez .

Cent hommes pour une femme!
-

Le brigand sur la croix.


Copernic (1473-1543)

Fut l’initiateur de l’astronomie moderne.

Quand il mourut, son corps fut déposé dans l’église de Warmic, en Pologne. Sur une modeste pierre, on lisait en latin l’inscription suivante:

«Je ne demande pas le pardon accordé à Paul et je n’espère pas la grâce donnée à Pierre. Je te demande seulement ce que tu as accordé au brigand sur la croix.»

St Augustin


Si tard.

Un des pères de l’Eglise, St Augustin, jetant dans ses Confessions un regard sur sa vie passée, s’exprime ainsi: «Une seule douleur me reste depuis que je vis dans ta communion, ô Jésus! une seule douleur me reste. Je t’ai aimée si tard, ô beauté! plus vieille que le monde, et éternellement jeune, je t’ai aimée si tard!»

Un aveu de Zola.


Un aveu, digne d’être relevé, a été fait à un journaliste par l’écrivain Emile Zola. C’était, rapporte le Kirchenblatt, peu de jours après l’attentat de Vaillant qui avait lancé une bombe dans la salle des députés. Comme son interlocuteur lui demandait à quelles mesures il faudrait recourir pour empêcher de pareils forfaits, Zola répondit: «J’ai combattu pendant trente ans en faveur du positivisme, mais je sens maintenant mes convictions vaciller. La foi religieuse peut seule mettre à néant les théories fatales de l’anarchisme. Malheureusement, cette foi semble de plus en plus disparaître de la société actuelle.

Qui nous rendra l’idéal chrétien.?»

La Providence invisible.



Un soir, le jeune Blaise Pascal.

le futur mathématicien, dit à son père:

-Papa, Dieu m’a merveilleusement protégé aujourd’hui: mon cheval a trébuché, s’est affaissé sous moi et je n’ai eu aucun mal.

-Mon fils, dit le père, Dieu m’a bien plus merveilleusement protégé encore: j’ai fait une course de vingt kilomètres et mon cheval n’a pas trébuché même une seule fois.



L’un soulignait le témoignage visible de la Providence de Dieu, l’autre l’invisible. L’un voyait la délivrance à un moment de la journée, et l’autre la voyait à toute heure.

samedi, décembre 24, 2005

Isaac Newton.





Il comptait parmi ses connaissances un savant athée. Chrétien fidèle, Newton avait dans son cabinet un globe céleste, sur lequel étaient représentées les constellations; c’était un vrai chef-d’oeuvre. Son collègue, frappé de la beauté de ce globe; s’en approcha, puis admirant le travail, il se tourna vers Newton et lui dit: «Qui l’a fait? -Personne! répondit le célèbre astronome.

L’athée comprit et se tut.